L'islam : au-delà de la pratique, le retour au sens
Les musulmans pratiquent l’islam avec rigueur, mais bien souvent sans accéder à l’intention fondatrice qui en fait une voie de transformation de soi . On respecte les formes, on observe les prescriptions, mais le sens se dilue dans l’habitude. La pratique devient un automatisme social, parfois une norme communautaire , rarement une quête intérieure . Le vide ne se situe pas dans l’acte lui-même, mais dans l’absence de conscience qui l’anime. Il y a là un manque à gagner profond, silencieux, mais décisif : celui de la réflexion sur le pourquoi de ce que nous faisons. Quand le rituel se coupe du sens, il se vide peu à peu de sa capacité à élever l’âme. Et quand la foi ne se pense plus, elle se fossilise. Elle devient une culture, un décor, un réflexe identitaire — mais perd son pouvoir d’éveil. Redonner à l’islam sa dimension philosophique, c’est oser se poser les vraies questions : – Que signifie adorer ? – Pourquoi obéir ? – Que cherche-t-on à travers ces actes répétés ? – Et...